Victor Snell : Zibeline ou Le Hasard heureux

22,00

suivi de Zibeline et son temps et de Victor Snell en zigzag, par Grégory Haleux
254 p.

À travers les aventures de Zibeline, jeune femme fréquentant un petit groupe d’artistes et philosophes bohèmes et passant ingénument entre les bras de chacun, ce petit roman de 1912 fixe les derniers instants du Quartier latin avant la tourmente, du temps que quelques cafés du Boul’ Mich’ en synthétisaient la vie. Au milieu de ces jeunes insouciants, l’un se distingue particulièrement : le poète Doussemèze, qui s’est spécialisé dans le quatrain-réclame et sait comme nul autre composer des vers à la gloire des savons, pilules, apéritifs et même des concentrés de viande, participant ainsi au mouvement kubiste à son apogée.
Par ce récit fantaisiste et spirituel, où l’on s’amuse, Victor Snell fait une peinture tendre et mélancolique de ce qu’on a pu appeler la dernière bohème.
En postface, Grégory Haleux s’attache à préciser le contexte du roman, celui des brasseries du quartier des Écoles, des chansons et romans-feuilletons à la mode, de la poésie publicitaire et de la vie littéraire.

Extrait de Zibeline, pp. 7-13 (PDF)

Extrait de Zibeline et son temps, pp. 147-149 (PDF)

Extrait de Victor Snell en zigzag, pp. 232-234 (PDF)

Victor Snell (1874-1931), socialiste militant, grand homme de presse, secrétaire de rédaction de L’Humanité auprès de Jean Jaurès, premier rédacteur en chef du Canard enchaîné, journaliste politique, critique dramatique et littéraire, polémiste, fut également l’auteur de nombreux contes et de quelques romans.

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Description

Avis critiques :

« Joli travail de Grégory Haleux pour ses éditions de L’Ethernité, qui poursuivent leur historique du petit poète à travers les âges en rééditant le roman de Victor Snell, Zibeline ou le Hasard heureux (La Renaissance du livre, 1912) où il est question d’un poète en attente de gloire, d’une modiste modèle (une véritable « petite anthologie »), de quelques spécimens de la gent masculine et, plus généralement de la vie de bohême des années 1910. Empaquetée agréablement par l’éditeur avec son apparat de notes sans appel et d’une postface biographique nous rappelant qui sont Victor Snell (1874-1931) et son éditrice d’épouse Juliette […]
Son petit roman, typique du feuilleton sans ambition démesurée, autre que celle de détendre les lecteurs, aura eu le chic pour évoquer la production kilométrière de la poésie publicitaire, un truc d’époque dont Marc Angenot avait évoqué les beautés autour du Savon du Congo. Ici, tout y passe, et on vous laisse deviner quelles productions d’alors, bien oubliées depuis… » (Eric Dussert dans L’Alamblog)