Alain Chevrier – 68+1 limericks suivi de Petite histoire du limerick français

20,00

268 p.

Il y avait une fille folle à Denver
Qui s’offrait aussi bien à l’endroit qu’à l’envers
Elle avait pour amant
Un poète dément
Qui tatoua sur elle une affreuse ode en vers.

De l’Irlande à l’Inde, en passant par l’Angleterre et les Etats-Unis, avec des détours par Laval ou Durban, Alain Chevrier nous convie en limericks à un voyage à la découverte des manies les plus indécentes. Le limerick n’est pas seulement absurde, nonsensique : il y a aussi une veine — originelle — grivoise, voire obscène ; Alain Chevrier s’y inscrit en bon calembourgeois et en maître humoriste.

Fin connaisseur des formes poétiques, Alain Chevrier fait suivre ses propres lime-triques (comme disait Roland Topor) d’une étude approfondie sur le limerick français, son évolution depuis les premiers exemples écrits par des auteurs anglophones et les premières traductions françaises jusqu’aux limericks écrits par des auteurs français. Ce panorama visant l’exhaustivité est aussi une anthologie de plus de 200 poèmes inventifs et drôles.

Extrait de 68+1 limericks, pp. 7-12 (PDF)

Extrait de Petite histoire du limerick français, pp. 79-86 (PDF)

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Description

Avis critiques :

« Le dernier livre de notre oulipote Alain Chevrier est consacré aux limericks, forme fixe aux rimes généralement très riches. Ses propres créations occupent les 75 premières pages, et l’on y retrouve l’esprit qui le caractérise. Il y respecte la tradition de terminer le premier vers par un nom de lieu, rimant de façon calembourgeoise avec le dernier, sans oublier l’état d’esprit licencieux de cette forme.
Les 190 pages suivantes sont une étude d’une grande érudition, comme ses diverses monographies et articles nous y ont habitué. […]
C’est du grand Chevrier, à la fois pour les trouvailles de ses propres créations que pour l’impressionnante richesse de son travail historique et critique. » (Gilles Esposito-Farèse, dans la liste Oulipo)